
Aujourd’hui plus que jamais, vendre de l’alcool dans des centaines de nouveaux comptoirs express de la LCBO (anciennement les magasins-agences) et dans plusieurs centaines d’épiceries est mauvais pour l’Ontario.
Les commerces privés privent de revenus nos précieux services publics en remplissant les poches de leurs riches propriétaires. Ils augmentent le risque que des enfants aient accès à l’alcool. Et ils exercent des pressions énormes sur notre système de soins de santé déjà stressé par la pandémie en allongeant les temps d’attente et en augmentant la médecine de couloir.
Le plan du gouvernement de vendre de l’alcool dans des milliers de dépanneurs ne fera qu’aggraver la situation.
Trois raisons importantes de garder la LCBO publique

La LCBO paie pour les services publics essentiels
Les profits réalisés par les succursales traditionnelles de la LCBO permettent d’injecter annuellement des milliards de dollars dans la construction de meilleurs hôpitaux, d’écoles et d’autres services publics essentiels. Les propriétaires des comptoirs express de la LCBO mettent dans leurs poches dix cents pour chaque dollar que vous y dépensez et les propriétaires de magasins d’alimentation milliardaires prélèvent aussi un pourcentage sur chaque vente.

On peut faire confiance à la LCBO pour protéger nos enfants
Un récent sondage a démontré que les Ontariens sont 12 fois plus susceptibles de choisir la LCBO qu’un magasin privé pour garder la bière et le vin hors de la portée des enfants. L’objectif des magasins privés est de faire des profits et de vendre plus d’alcool à plus de gens. Les travailleurs de la LCBO, qui reçoivent une formation continue pour protéger le public, refusent chaque année de vendre de l’alcool à des centaines de milliers de jeunes et de personnes en état d’ébriété. Ils sont responsables, sérieux, redevables et dignes de confiance.

La vente privée d’alcool menace l’accès à des soins de santé de qualité
Les études1 démontrent que depuis que l’Ontario a commencé à vendre de l’alcool dans les épiceries, 24 000 personnes de plus ont été admises aux urgences avec des problèmes d’alcool que dans les deux années précédentes. Nous avons besoin de toutes nos ressources médicales pour lutter contre la pandémie. Si la vente d’alcool continue d’augmenter, nous verrons de plus longues attentes aux urgences, une diminution de notre aptitude à lutter contre la COVID-19 et une augmentation de la consommation d’alcool, des maladies et des décès.
Écrivez à votre député provincial
Entrez votre code postal pour envoyer ce message à votre député. Votre courriel sera également envoyé au premier ministre Doug Ford, au ministre des Finances Rod Phillips et à l’équipe de la campagne Gardons-la publique.
1 – Myran DT, Chen JT, Giesbrecht N, Rees VW. The association between alcohol access and alcohol‐attributable emergency department visits in Ontario, Canada. Addiction. 2019 Mar 29. DOI: 10.1111/add.14597